Tradition et sobriété en terre mâconnaise


Comme à l'accoutumée et avant que ne débute le défilé, la société colombophile l'Express a procédé à un lâcher de pigeons
 


 

Le soleil, le week-end prolongé ainsi que les départs en vacances pouvaient faire craindre une moindre participation du public aux traditionnelles cérémonies du 14 juillet mâconnais.
Il n'en fut rien à un point tel d'ailleurs qu'on a vu le député-maire de Charnay Gérard Voisin, contraint de garer sa voiture rue Rambuteau, à une bonne distance du lieu des cérémonies. Certes, les occupants de tous les véhicules stationnés en centre ville ne se trouvaient pas derrière les barrières à l'heure du défilé présidé par le préfet Pierre-Henry Maccioni, certains préférant «squatter» les terrasses des quais de Saône afin d'être aux premières loges pour le feu d'artifice prévu à 23 heures.
Aux côtés du préfet et de son directeur de cabinet Pascal Othéguy, avaient pris place les autorités civiles et militaires, parmi lesquelles le sénateur maire de Mâcon, Jean-Patrick Courtois, le député Gérard Voisin, les conseillers généraux Jacqueline Falconnet et Stéphane Voisin, le délégué militaire départemental le lieutenant-colonel Jean-Paul Franck, le chef d'escadron Jean-Pierre Lopez etc..
Emmené par le fanion du groupement de gendarmerie de Saône-et-Loire, le défilé fut sobre et court. Y participaient notamment une section de la préparation militaire de la gendarmerie placée sous les ordres du major Prudent, une section du 19e régiment du génie de Besançon placée sous le commandement de l'adjudant Grizard, le peloton motocycliste de la gendarmerie, les hommes et véhicules du centre principal de secours de Mâcon, les associations locales d'anciens combattants, déportés, résistants, victimes de guerre, l'Harmonie et la batterie fanfare de Mâcon.
Trois hommes à l'honneur

Le Général Poli, président départemental de la société d'entraide des membres de la Légion d'Honneur a remis la cravate de Commandeur à Monsieur Philippe Akar et au lieutenant-colonel Jean Le Gal, et la croix d'Officier au Maréchal des logis chef Henri Nuzillat. Trois valeureux combattants qui se sont particulièrement distingués sous les armes en accomplissant des «actions exceptionnelles» au service de la nation et au péril de leur vie.
Mis en ligne le Lundi, 14 juillet 2003

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